par Avec les périodes de sécheresse qui se multiplient, la récupération et le stockage de l’eau deviennent des enjeux majeurs pour les particuliers, les agriculteurs, les collectivités et les industriels. Dans ce contexte, la citerne souple s’impose comme une solution moderne, efficace et économique. Loin des anciennes cuves rigides souvent lourdes et complexes à installer, les citernes souples présentent de nombreux atouts : elles sont légères, peu encombrantes et surtout, elles s’adaptent à presque tous les types de terrain, même les plus accidentés.
Un environnement propice au développement des solutions souples
Depuis plusieurs années, le stockage temporaire ou permanent de l’eau, qu’il s’agisse d’eau de pluie, d’eau brute, ou même d’effluents industriels, prend une place de plus en plus importante dans les politiques de gestion durable. Les départements ruraux comme les zones urbanisées doivent composer avec une ressource en eau moins abondante et plus coûteuse.
Les aides à la transition écologique, les plans de résilience agricole ou encore les recommandations de l’Agence de la transition écologique (ADEME) encouragent l’installation de systèmes souples de stockage. Dans ce cadre, la citerne souple représente une alternative innovante et parfaitement adaptée aux exigences actuelles.
Légèreté et maniabilité : une installation facilitée
La première qualité que l’on retient souvent d’une citerne souple est sa légèreté. Fabriquée en toile technique résistante (généralement du polyester enduit de PVC), elle ne pèse que quelques dizaines de kilos à vide, contre plusieurs centaines pour une cuve rigide de volume équivalent.
Cette légèreté permet :
- une livraison plus simple, avec un encombrement réduit au transport,
- une installation sans grue ni engin de levage,
- une manutention à la main sur site, même dans des zones difficilement accessibles.
L’installation est donc rapide, même sur des terrains non préparés. Il suffit généralement d’un sol nivelé et d’un tapis de protection pour poser la citerne, ce qui réduit considérablement les frais de terrassement.
Une solution peu encombrante pour optimiser l’espace
Autre avantage non négligeable : la citerne souple est un dispositif peu encombrant. Contrairement aux réservoirs rigides ou enterrés, elle ne nécessite pas de travaux lourds ni d’infrastructure fixe. Elle se pose simplement en surface, et sa hauteur est relativement faible comparée à son volume de stockage. Par exemple, une citerne de 30 m³ peut mesurer moins de 1,5 mètre de haut une fois remplie.
Les citernes souples conviennent donc parfaitement :
- aux petits jardins ou terrains étroits,
- aux exploitations agricoles avec peu de surface disponible,
- aux zones industrielles ou chantiers où l’espace doit rester dégagé.
Et lorsqu’elle est vide, la citerne peut être repliée et stockée dans un volume très réduit, ce qui est idéal pour une utilisation saisonnière ou temporaire.
Une grande capacité d’adaptation aux contraintes du terrain
L’un des atouts majeurs des citernes souples est leur capacité à s’adapter à presque tous les types de terrain. Que le sol soit légèrement en pente, irrégulier, caillouteux ou argileux, il est possible d’y poser une citerne après une préparation minimale.
Cette adaptabilité permet :
- d’éviter des travaux coûteux de mise à niveau,
- d’exploiter des terrains jusque-là inutilisables,
- d’installer la citerne au plus proche du besoin en eau (paddocks, serres, zones d’irrigation, etc.).
De plus, contrairement à une cuve en béton, la citerne souple ne crée pas de pression excessive sur le sol. Elle épouse naturellement la forme de son support sans le détériorer, ce qui en fait une solution particulièrement intéressante pour les terrains sensibles ou soumis à des restrictions de construction.
Une utilisation polyvalente pour répondre à tous les besoins
Si la citerne souple est plébiscitée pour la récupération d’eau de pluie, elle ne se limite pas à cette seule fonction. Elle est également utilisée pour :
- stocker de l’eau potable dans un cadre humanitaire ou militaire,
- collecter les eaux d’incendie en zone forestière,
- contenir des effluents agricoles (lisier, purin),
- stocker des liquides industriels (eaux usées, fluides non agressifs).
Cette polyvalence s’explique par les nombreux volumes disponibles (de 1 000 à plus de 500 000 litres) et par les équipements spécifiques qu’il est possible d’ajouter : vannes, trop-pleins, systèmes de filtration, capteurs de niveau, etc.
Une solution économique et durable
Sur le plan économique, la citerne souple offre un excellent rapport qualité/prix. Son coût d’achat est inférieur à celui d’une cuve rigide équivalente, et elle ne nécessite ni fondations en béton, ni installation permanente, ni entretien lourd. Sa durée de vie varie généralement entre 10 et 15 ans, selon les conditions d’utilisation et d’exposition.
Côté environnement, ces dispositifs sont conçus pour résister aux UV, aux intempéries et à la corrosion. Leur fabrication est encadrée par des normes de sécurité (NF, ISO) et certains modèles sont recyclables ou fabriqués à partir de matériaux réutilisés.
Exemple d’usage concret : un agriculteur face à la sécheresse
Prenons l’exemple d’un agriculteur en Occitanie qui, face à la baisse de rendement de ses cultures dues au manque d’eau, décide d’installer une citerne souple de 100 m³ près de son champ. Grâce à elle, il peut collecter l’eau de pluie en hiver et la réutiliser pendant l’été pour l’irrigation goutte à goutte de ses plantations. Le système lui permet non seulement de stabiliser sa production, mais aussi de répondre à certaines exigences des labels écologiques.
Une réponse souple aux défis du stockage de l’eau
Légère, pratique, résistante et économique, la citerne souple s’impose comme une réponse concrète aux problématiques de stockage de l’eau dans des contextes très variés. Elle offre une alternative flexible aux installations rigides, tout en s’inscrivant dans une logique de sobriété foncière et d’adaptation au changement climatique.
Que ce soit pour un usage domestique, agricole, communal ou industriel, elle s’intègre facilement à une démarche durable. Face aux enjeux environnementaux et aux exigences réglementaires croissantes, elle apparaît plus que jamais comme une solution d’avenir.
